Je me suis donc inscrit sur le trail de 17km.
Suite aux
« soucis » d’hydratation sur le 10km du Haillan, je me suis acheté une ceinture porte
bidon.
Le but était
de tester cette ceinture afin d’essayer de ne plus m’arrêter aux
ravitaillements. Et donc de faire toute la course sans marcher ni m’arrêter.
Préparé un
peu à l’arrache, comme toutes mes dernières courses, je décolle un peu limite
pour la course. Il va falloir que je revois tout ça pour les prochaines fois,
autrement je vais oublier un truc important. Arrivé sur place, 25 minutes avant
le début de la course, je récupère mon dossard. Et mon premier cadeau, une
ceinture porte-dossard avec le nom de la course.
Je vais me
préparer tranquillement. Casquette, lunettes, montre, cardio, dossard et
porte-bidon. Je vois plein de coureurs s’échauffer. Moi aussi un jour, avant
une course à pied je m’échaufferai. Mais pour l’instant les premiers kilomètres
servent d’échauffement ^^ Ouais autrement je suis cramé trop vite !
Juste avant
nous, part la course des 8km. Quand j’y repense, dire qu’il y moins de 2 ans je
n’arrivais pas à courir 5km sans être mort et que là je vais sans stress,
tranquille, faire un trail de 17km. Bon ok, je m’entraine toutes les
semaines :D
Bon
objectifs de la course, ne pas marcher, ne pas s’arrêter aux ravitaillements et
réussir à terminer avec une moyenne de minimum 10km/h.
Le départ
est donné. On fait une petite boucle autour du centre-ville avant de partir
dans les bois.
Ouais le grand en rouge c'est moi !
Arrive la première traversée d’un cuvier. Les émanations de vins sont sympas, et puis il y fait frais, ça fait du bien :D
Je double une concurrente de l’épreuve du 8km, partie 10minutes avant, une première pour moi.
Premier ravitaillement, je ne m’arrête pas. Mon porte-bidon s’est fait oublier, mais me rafraichit assez. Je gagne quelques places, mais surtout je ne m'arrête pas.
Les cuviers s’enchainent, tous différents, c’est assez étonnant de voir les différents styles qui existent. Récents et modernes, anciens, immenses ou tout petit.
D’ailleurs à propos de tout petit cuvier, j’arrive au troisième ravitaillement et je double un homme déguisé en épouvantail.
Lui il a du en chier !
Et nous
arrivons dans le plus petit cuvier traversé, j’ai même eu peur de me cogner la
tête.
Si petit
qu’il est impossible de doubler, nous passons sur une seule ligne. Un homme
ralentit d’ailleurs tout le monde sans s’en soucier :/La course se poursuit, j’arrive à ne pas m’arrêter aux différents ravitaillements, nous passons dans plusieurs cuviers, des fois en faisant un détour pour y passer.
Je suis toujours dans les temps de mon objectif. Pas de beaucoup, mais toujours au-dessus. Pourtant ça grimpe, enfin doucement, plusieurs petits faux plats, mais les jambes vont bien. Donc ça passe.
J’ai décidé
d’essayer d’accélérer à 2km de la fin. Mais ce n’est pas évident. En plus au
micro, le speaker avant le départ à annoncer 18km au lieu de 17. Je me méfie
donc un peu.
Avant
dernier CUVIER traversé pour une petite photo !
Super frais !
Arrive le
seizième kilomètre, je décide d’accélérer un peu. Je me force. Mais comme
pressentie, la course ne fait pas 17km, mais un peu plus. Je ne décélère pas.
Nous zigzaguons dans une belle propriété,
et traversons le dernier cuvier ultra moderne. Les jambes brulent, mais
je continue. J’y suis presque. Je suis toujours au-dessus des 10km/h
objectivés.
J’entends le
speaker, la ligne d’arriver se rapproche, je la vois.Je la franchis, 18,06km en 1h47:25 à ma montre, soit une moyenne de 10,1km/h. Objectifs atteints :D
Je récupère
mes cadeaux de finishers :
Mon verre en
plastique
Ma bouteille
de vin
Mon stop
goutte
Et je vais
profiter du buffet d’arriver (brioche et coca) un peu pauvre comme buffet
d’arrivée !
J’attends le
classement et profite du soleil !
Au final je
suis 410ième sur 554 finishers, soit 74%, en 1h48 temps officiel.
Je suis
content de mon temps et de mon achat de ceinture/bidon. Le circuit était bien
cassant et avec un dénivelé positif de 150m pour 18km.
Je regrette
d’avoir fait cette course tout seul, car même si il s’agit d’un sport
individuel, retrouver ses potes à la fin d’une course ça fait toujours
plaisir !
On se
retrouve très vite, car j’écris moins vite que je ne cours et pourtant je ne
cours pas vite. Vu la semaine que je viens de passer, je ne vais pas chaumer
les prochains jours :D
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